Capitale historique de l’Anjou, chef lieu du Maine et Loire, Angers est au centre d’une métropole de 275 000 habitants. C’est à la confluence de la Sarthe et de la Mayenne, qui se rencontrent au nord de la ville pour former la Maine, que la ville s’est bâtie. Idéalement située à 1h30 de TGV de Paris et 45 minutes de Nantes, Angers attire aussi par son développement économique avec deux spécialités majeures, l’électronique et la filière végétale. La ville est le premier pôle horticole d’Europe avec 30 000 emplois et 2500 étudiants dans ce domaine.
C’est en 1982 que commence l’histoire de l’ABC avec la fusion de la Vaillante et du Centre sportif Jean Bouin. Le club débute en Régionale 1 et accède à la N3 en 1984/85 pour y rester jusqu’en 1990. L’arrivée de l’entraineur joueur Thierry Chevrier, ancien de Cholet Basket, donne un nouvel élan au club qui accède en N2 dès sa première saison. C’est en 1994 que l’ABC accède à la ProB et va y rester jusqu’en 2000 après avoir manqué de peu l’accession en ProA en 1998.
Après 3 saisons en N1, le club retrouve la ProB jusqu’en 2007 et redescend pour rester 7 saisons en N1 pendant lesquelles il participe 3 fois au final 4. La troisième est la bonne, l’ABC remporte son final 4 à Jean Bouin dans une ambiance exceptionnelle et remonte en ProB. Mais cette division est souvent sans pitié avec les promus et c’est un retour direct en N1 après une saison 2014/2015 très compliquée.
Le cycle négatif n’était malheureusement pas terminé puisque après une 8ème place en 2015/2016, c’est la relégation en N2 qui se profilait la saison suivante.
La question de la fusion avec le club voisin de l’Etoile d’Or St Léonard Angers lui aussi en NM2 allait alors se poser puis se concrétiser. L’ Etoile Angers Basket (EAB) voyait alors le jour et ne laissait pas passer l’opportunité d’accéder à la NM1 grâce à la multiplication des montées liées à la refonte du championnat.
Pour cette nouvelle saison en NM1, le coach Laurent Buffard va pouvoir travailler dans la continuité puisqu’une majorité de l’effectif déjà présent est resté sur les bords de Maine. Avec des joueurs déjà rompus aux joutes de la division tel que Thibault Lonzième, Moustapha Diop ou Brice Pierard, le groupe angevin possédait une base solide. La fusion permettant à ce nouveau club qu’est l’EAB de légitimer des ambitions de haut niveau, le coach Buffard a pu faire appel à des joueurs confirmés pour compléter son équipe. En premier lieu, c’est Antoine Wallez (poste 4, 22 ans, 2.06m) qui devrait imposer son envergure. En provenance de Denain (ProB), le joueur était sollicité par divers écuries de ProB et même de ProA, mais l’assurance d’avoir un temps de jeu supérieur en NM1 a dicté son choix. Et la raquette angevine risque d’être dominante car c’est un autre fort joueur de la division qui va épauler Walez, Kyle Tresnak (poste 5, 26 ans, 2.08m). En provenance de Rueil, le pivot américain était simplement le meilleur en N1 à son poste la saison passée avec 17 pts, 6.1 rbds pour 18.9 d’eval. Pour finir, c’est un autre ancien Rueillois qui va orchestrer ce groupe, Jeremy Bichard (poste 1, 28 ans, 1.88m).
L’EAB s’est donc constitué un effectif pour répondre à ses hautes ambitions.