Comme avant chaque match, retrouvez la présentation de notre adversaire qui nous rend visite salle Vrignaud ce soir :

4ème ville de France, une ville universitaire, jeune et dynamique, une culture foot et rugby certaine, mais un club de basket qui peine à se faire une place dans le sport local… Le TBC ne manque pourtant pas d’arguments afin d’attirer l’attention.

Porteur d’une grande histoire commencée dans les années 30 avec de nombreux clubs recensés comme le Toulouse Université Club ou encore l’Étoile Rouge de Toulouse (qui deviendra le Racing Municipal Club de Toulouse sous le régime de Vichy), le basket a Toulouse connut ses heures de gloire dans les années 1960 avec une demi-finale du championnat de France et une finale de Coupe de France pour le RCMT qui descendra en N2 en 1968 puis en 1970 ensuite avec une plongée un peu plus profonde.
S’en suivent des années à différents niveaux pour les différents clubs de la ville mais le vieux RCMT va peu à peu renaître au début des années 1980 jusqu’à retrouver l’antichambre de l’Elite en 1987. Alors à un cheveux d’une accession en N1A, le club oscille avant d’accéder de nouveau à l’actuelle proB en 1995 accompagné d’un nouvel élan, de nouveaux sponsors et d’un nouveau nom : les Spacer’s (Toulouse, ville de l’espace ! Si si!!) La Pro A se profile en 1997.
Malheureusement, comme souvent, le nerf de la guerre, à savoir l’argent, vient à manquer avec le retrait du sponsor principal. Les Spacer’s sont rétrogradés administrativement en N3.
Il s’en suit, encore une fois, des années difficiles. Mais à force de volonté et de rencontres, le club de Toulouse revit peu à peu, encore.
Le TBC revient dans la course en gravissant une nouvelle fois les échelons, refuse la montée en NM1 en 2017 afin de ne pas commettre les erreurs du passé et finit par s’engager dans notre division à l’été 2018 une fois les comptes suffisamment solides et un trophée Coupe de France dans l’escarcelle.

Cette saison en NM1, le TBC alterne le chaud et le froid à tendance tiède…
Après un apprentissage difficile et 2 défaites inaugurales, Toulouse a réussit à enchaîner 5 victoires consécutives contre Le Havre, Angers puis Bordeaux (excusez-nous). Le club  à l’accent chantant vient pourtant  de rentrer dans le rang depuis un mois en ne prenant qu’un seul match sur 5 mais attention, il faudra noter que tous ces matches se sont joués dans le money time avec des écarts de 4pts, 1 pt, 2 pts, 2 pts puis 7 pts pour le dernier revers à… Tours.

Après notre gros revers face à… Tours justement, lors du dernier match à Vrignaud, inutile de vous dire qu’il faudra grandement se méfier des Toulousains qui n’aurait pas pour ambition de rester en NM1 trop longtemps et plutôt aller voir, pourquoi pas, plus haut…